© Image Globe/Bruno Fahy

Quand un syndicat nie le droit de grève…

Un collaborateur de l’aile flamande de la CSC se dit « interdit » de grève lundi. Explication : il travaille au service presse de l’ACV.

Un collaborateur de l’ACV, l’aile flamande de la CSC, s’estime « contraint » par son employeur à travailler lundi, jour de grève générale. Fré Van Oers, qui opère pour le site Internet et les applications Internet du service presse du syndicat chrétien, dénonce l' »énorme hypocrisie » de l’ACV.

Fré Van Oers et quelques autres collaborateurs ont été avisés mardi de la nécessité de leur présence dans les bureaux du syndicat. L’homme estime que le syndicat lui dénie ainsi son droit de grève. Comme il sollicitait une explication, on lui a rétorqué que certains collaborateurs du syndicat ont le droit de débrayer s’ils sont mécontents du fonctionnement au sein du syndicat, mais pas si le syndicat appelle lui-même à la grève générale.

La communication interne doit être assurée pour un jour aussi important, commente le service presse du syndicat : « Il se pourrait que certains travailleurs ne soient pas contents, mais ils devraient comprendre qu’en tant que collaborateurs du syndicat, ils sont indispensables un jour de grève nationale », y précise-t-on. « S’ils tiennent vraiment à leur droit individuel, nous ne les empêcherons bien sûr pas de faire grève », a indiqué cependant un membre du service.

LeVif.be, avec Belga

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