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Pourquoi les femmes sont-elles de meilleurs assassins que les hommes?

L’hebdomadaire allemand Der Spiegel a eu un entretien avec la psychiatre médico-légale autrichienne Sigrun Roßmanith. Celle-ci prétend dans son dernier livre que les femmes sont de meilleurs assassins que les hommes.

Roßmanith a traité de nombreuses criminelles pendant sa carrière. Elle indique que les meurtrières sont relativement rares puisque pour chaque femme qui commet un meurtre, il y a dix assassins masculins.

Amis et famille

En outre, les femmes tuent généralement des amis ou des membres de leur famille. Dans ce cas, ce sont souvent des femmes maltraitées par un homme. La médecin autrichienne confirme le cliché de la femme qui fracasse la tête de son mari avec une poêle à frire.

« Un grand nombre d’entre elles ont été martyrisées depuis des années » déclare Roßmanith dans Der Spiegel.  » Cette fureur éclate tout à coup. Parfois, le motif est banal. De nombreuses criminelles n’ont jamais commis de crime avant. »

Créativité

Dans son livre, Roßmanith se demande si les femmes sont de meilleurs assassins que les hommes. Les coupables féminines doivent compenser leur désavantage physique par rapport aux hommes. Ainsi, les femmes font souvent en sorte que leurs victimes soient sans défense avant de passer au meurtre.

« Une femme asiatique trompée embrasse passionnément son partenaire tout en lui glissant une pilule de cyanure dans la bouche » raconte Roßmanith. « Quel homme aurait une idée pareille ? » se demande-t-elle.

Part d’ombre

Roßmanith affirme également qu’un meurtrier se cache en chacun d’entre nous. Nous avons tous nos limites et si celles-ci sont dépassées, nous sommes tous capables du pire. Mais comme les femmes sont généralement plus habiles à dissimuler leur côté obscur, leur potentiel meurtrier est souvent fort sous-estimé.

« Nous partons du principe que les hommes sont potentiellement violents, brutaux et égocentriques » explique Roßmanith. « Ils n’ont donc pas à cacher cet aspect. En revanche, les femmes font comme si leur côté obscur n’existait pas. Un grand nombre d’entre elles ont du mal à gérer cette part d’ombre ». Selon elle, il n’est pas bon de trop refouler cette « noirceur » qui risquerait de devenir trop envahissante.

YD

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