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Politique: la malédiction des pandas

Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

Richard Nixon, un premier ministre anglais et le prince hollandais fondateur du WWF ont tous les trois quitté leurs fonctions après avoir reçu des pandas des autorités chinoises. Ca sent mauvais pour Di Rupo.

Nous sommes en 1972, Richard Nixon est au pouvoir aux États-Unis. Alors que les autorités de la République populaire de Chine rendent visite au président, elles décident de lui offrir un couple de pandas en gage d’amitié. Si l’histoire ne dit pas pourquoi ils n’ont pas préféré une peluche ou un chapeau pointu, on sait par contre que deux ans plus tard, Nixon quittait ses fonctions présidentielles suite à l’affaire du Watergate.

Ce ne serait qu’un détail si, comme s’amuse à le narrer très sérieusement un documentaire de la BBC intitulé Very Important Pandas datant de 1976 et déterré par le site Cracked.com, le premier ministre anglais de l’époque Edward Heath n’avait pas dû abandonner son poste la même année suite aux grèves minières… Quelques mois après sa visite en Chine et l’acquisition de deux pandas.

Et comme le veut l’expression « jamais deux sans trois », c’est le prince Bernhard des Pays-Bas, cofondateur du WWF, qui a également fait les frais de l’effet panda. Celui qui a rendu les ours chinois populaires a, en effet, été viré après avoir été impliqué dans des affaires de pots-de-vin aux côtés du Premier ministre japonais Tanaka… Qui avait reçu un couple de pandas en 1971.

Si les adeptes de la théorie du complot verront dans cette histoire l’annonce du prochain départ prochain d’Elio Di Rupo, les plus rationnels se contenteront de soulever un coin de lèvre…

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