© The Economist

La Belgique devrait laisser son territoire à la Tchéquie

Muriel Lefevre

Le magazine The Economist propose de réaménager le puzzle européen. Dans ce curieux jeu de chaise musicale, la Belgique se retrouve en Europe de L’Est.

Selon The Economist, les cartes européennes doivent être redessinées : cela rendrait la vie quotidienne « plus logique et sympathique » . La Belgique, et ses « incompréhensibles brouilles linguistiques (qui ont fait tomber plus d’un gouvernement) », devrait déménager vers l’Europe de l’Est et prendre la place de la Tchéquie. « Les très organisés Tchèques s’entendraient à merveille avec les Pays-Bas, leur nouveau voisin du nord ».

La Grande-Bretagne doit laisser sa place à la Pologne La Grande-Bretagne devrait migrer vers les presqu’îles ibériques parce qu’elle se trouve dans une situation similaire aux pays du sud de l’Europe. « Si ce déménagement devait rencontrer quelques résistances, on pourrait dès lors envisager de faire du Pays de Galles et de l’Écosse deux îles indépendantes. Toujours selon The Economist, l’espace laissé libre par la Grande-Bretagne serait parfait pour la Pologne. « Ils ont assez souffert d’être coincés entre l’Allemagne et la Russie. Ils méritent de souffler un peu face à la brise fraîche de l’Atlantique nord. Tout comme elle pourrait enfin bénéficier de la sécurité qu’offre un bras d’eau de mer face à des envahisseurs.  »

La Suisse ira vers le nord Comme la Suisse et la Suède sont régulièrement confondues, c’est en tout cas l’avis du magazine, la Suisse gagnerait à s’installer dans le Nord. La neutralité suisse passerait à merveille auprès des Finlandais et des Suédois. Et la Norvège serait heureuse d’avoir un pays qui ne fait pas partie de l’ Union européenne comme voisin.

Le royaume des deux Sicile

Dans ce nouveau puzzle, l’Allemagne et la France peuvent rester sur leur territoire. L’Autriche devrait prendre la place laissée vide par la Suisse. Ce qui dégage assez d’espace pour que la Slovénie et la Croatie puissent bouger vers le Nord-Ouest. Une position idéale pour faire une alliance avec le nord de l’Italie. « Le reste de L’Italie, soit tout ce qui se situe au sud de Rome, pourrait dès lors faire sécession et s’allier à la Sicile pour former le royaume des deux Sicile ». Ensemble avec la Grèce, « mais à la condition qu’il n’y ait personne d’autre », les pays peuvent former une union monétaire.

Simon Demeulemeester / Trad M.L.

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