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L’Assemblée nationale française renferme…un cachot

La découverte en a étonné plus d’un. Un cachot, qui aurait peut-être servi à enfermer des visiteurs récalcitrants, a été découvert jeudi dans les murs de l’Assemblée nationale.

Les députés de l’Assemblée nationale française ont été surpris en apprenant la nouvelle : un cachot a été découvert à l’occasion de travaux effectués dans l’étroit escalier menant, à proximité de l’hémicycle, d’une salle de presse, à une autre. Fermé par des barreaux et une porte en bois, le cachot, d’une dimension d’environ 2 m sur 1,50 m avec un banc de pierre, était emmuré depuis de longues années.

« J’en ignorais totalement l’existence », a indiqué Bruno Fuligni, l’historien de l’Assemblée nationale.

Jusqu’à présent, la seule cellule connue baptisée « cellule de dégrisement » était destinée aux députés. Mais ce « petit local », de deux pièces meublées, relativement confortable, n’avait plus servi depuis que Gambetta, alors président de la chambre des députés, (1879 à 1881) y avait fait enfermer le comte Armand Léon de Baudry d’Asson, député royaliste de la Vendée (1876 à 1914). La sanction avait en effet profité au comte, se transformant en énorme coup médiatique.

Depuis lors, le local a été transformé en deux bureaux, affectés aujourd’hui à deux députés UMP. La dernière découverte insolite dans les locaux de l’Assemblée nationale avait créé beaucoup d’émotion chez les députés : en 2005, des ossements avaient été retrouvés sous les locaux occupés par le groupe communiste. Il s’agissait en fait d’ossements de cheval.

LeVif.be avec Belga

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