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Florilège des demandes saugrenues faites aux ambassades britanniques

Le Vif

Faire taire un coq ou ordonner à un mari enrobé de se mettre au sport figurent parmi les demandes les plus farfelues auxquelles les ambassades britanniques ont eu à répondre ces douze derniers mois, selon le florilège dressé par le ministère britannique des Affaires étrangères.

Un homme a ainsi demandé au personnel consulaire de Rome de lui traduire une phrase qu’il souhaitait se faire tatouer sur le corps tandis qu’un autre a interrogé l’ambassade de Stockholm pour qu’elle vérifie les informations personnelles d’une femme rencontrée sur internet.

Des diplomates de plusieurs pays ont été interrogés sur le meilleur endroit pour regarder la retransmission d’un match de football quand d’autres étaient littéralement harcelés pour savoir comment obtenir des billets pour les Jeux olympiques de Londres, l’été dernier.

Une femme a émis le souhait que l’ambassade de Tel Aviv ordonne à son mari de retrouver la forme et de manger plus sainement afin qu’ils parviennent à avoir des enfants.

Au Cambodge, un ressortissant hospitalisé après avoir été blessé par une pierre qu’un singe avait fait tomber, avait sollicité l’aide des services de l’ambassade pour tenter d’obtenir des dommages et intérêts.

Le consulat de Montréal a, quant à lui, été interrogé par un homme qui souhaitait connaître la couleur du passeport britannique sur laquelle il avait pariée.

Pour faire face au nombre considérable de demandes non-administratives reçues par les missions diplomatiques britanniques du sud de l’Europe, le ministère des Affaires étrangères a ouvert en février 2011 un centre de contacts à Malaga, dans le sud de l’Espagne.

Au total, 39% des 131.211 appels reçus par ce centre portaient sur des « questions de vie quotidienne ». « Une partie des demandes formulées par des ressortissants britanniques l’an dernier étaient pour le moins bizarres », a déclaré Steve Jones, responsable de ce centre.

« Une personne nous a contactés pour nous demander si nous pouvions lui donner le nom de la montre que portaient les marins de la Royal Navy entre 1942 et 1955 », s’est-il ainsi souvenu. « Il est important que les gens comprennent ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire pour les aider quand ils sont à l’étranger », a déclaré Mark Simmons, secrétaire d’Etat aux affaires consulaires.

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