© Capture d'écran YouTube

Australie: la Première ministre annonce la fin du monde et fait un carton sur YouTube

Julia Gillard est intervenue avec humour, jeudi, face à l’engouement de certains de ses compatriotes pour la supposée prophétie maya de la fin du monde, le 21 décembre.

« A mes chers compatriotes australiens qui sont encore vivants, la fin du monde approche », comme « l’a prédit le calendrier maya », a gravement déclaré, jeudi, la Première ministre australienne. Entre deux drapeaux australiens, Julia Gillard a assuré ses compatriotes de son soutien face aux « zombies », aux « bêtes de l’enfer » et … au triomphe de la pop coréenne.

« Que le coup final soit porté par des zombies dévoreurs de chair humaine, de bêtes démoniaques de l’enfer ou par le triomphe de la K-pop (la pop sud-coréenne: ndlr), vous devez être persuadés d’une chose à mon sujet: je me battrai pour vous jusqu’à la toute fin », ajoute-t-elle. « Au moins, cela veut dire que je n’aurai plus à faire « Questions et Réponses », note-t-elle, en référence à une émission politique télévisée où les personnalités répondent aux questions d’auditeurs. « Bonne chance à vous tous », conclut-elle sombrement. La Première ministre australienne a enregistré ce message dans le cadre d’un programme « Fin du monde » diffusé ce vendredi, sur la radio Triple J, destinée à un public jeune.

L’Amérique centrale et le Mexique célèbreront le 21 décembre la fin d’une grande ère dans le calendrier maya (que des chercheurs situent plutôt au 23 décembre), un événement que certains associent à la fin du monde. Contacté par le quotidien The Australian, le bureau de la chef du gouvernement a répondu « Les Australiens ont bien le droit de rire de temps en temps ».

Ce n’est pas la première fois que Juilia Gillard fait un tabac sur YouTube. Au mois d’octobre, une longue tirade de la Première ministre australienne au parlement attaquant le « sexisme » et la « misogynie » du chef de l’opposition, avait circulé en boucle sur les réseaux sociaux. Elle avait vertement tancé Tony Abbott, lors d’un discours de 15 minutes prononcée sans note, l’accusant, exemples à l’appui, de « misogynie ». Sa prestation, mêlait l’ironie et la rage froide face à un Tony Abbott visiblement mal à l’aise. Première femme chef du gouvernement dans l’histoire australienne, est régulièrement la cible d’injures sexistes.

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LeVif.be avec L’Express

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