Inde/étudiante violée : Une bombe trouvée près du domicile d’un des suspects

(Belga) La police indienne a arrêté mardi à New Delhi un homme qui tentait de cacher une bombe près du domicile de l’un des auteurs présumés du viol collectif perpétré dans la capitale indienne ayant suscité une vague d’indignation dans le monde entier.

L’engin de mauvaise qualité, dissimulé par cet homme de 37 ans, était bourré d’explosifs généralement utilisés pour les pétards, a indiqué un policier à l’AFP. La colère contre le sexisme, la misogynie, ainsi que les violences faites aux femmes en toute impunité dans ce pays, a ainsi rejailli sur Yo Yo Honey Singh, un rappeur indien trônant au hit-parade, et réputé pour ses chansons à la sexualité implicite. Son titre « Prostituée » fait allusion à une relation sexuelle violente qu’il aurait eue avec une femme après l’avoir forcée à « danser nue ». Il chante: « tu vas crier et courir, mais où peux-tu aller… Je t’ôterai la vie ». Le concert du rappeur, prévu pour le Nouvel An à New Delhi, a été annulé. La nature particulièrement violente de l’attaque le 16 décembre, contre l’étudiante en kinésithérapie de 23 ans, décédée samedi soir à l’hôpital Mount Elizabeth de Singapour où elle avait été transférée, a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les violences et viols commis en toute impunité dans ce pays. De vastes manifestations ont été organisées, non seulement en Inde, mais aussi à Hong Kong, Islamabad (Pakistan), à Londres (Royaume-Uni) et Katmandou (Népal). Devant cette vague d’indignation et de condamnations internationales, le Premier ministre Manmohan Singh s’est engagé à alourdir les peines prévues pour les auteurs de crimes sexuels. Un panel d’experts dirigé par un ancien président de la Cour suprême a été mis en place dans cet objectif. (VIM)

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