Guinée-Bissau – Pas d’élections générales comme prévu en mai 2013

(Belga) Il sera « impossible » d’organiser en Guinée-Bissau les élections générales initialement prévues en mai 2013, à la fin de la période de transition ouverte par le coup d’Etat d’avril 2012, a affirmé le président bissau-guinéen Manuel Serifo Nhamadjo, sans donner de nouvelle date.

« Il était prévu qu’à la fin de la transition (de 12 mois), il y aurait des élections générales en mai 2013. Cela est impossible. Techniquement, il reste beaucoup de choses à faire », a dit M. Nhamadjo dimanche lors d’une cérémonie officielle, mais dont la déclaration n’a été diffusée que lundi par les médias. Il a ajouté avoir expliqué cette situation aux dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) lors d’un sommet sur le Mali, samedi à Abidjan. « Tous ont compris les difficulté auxquelles nous faisons face et ont approuvé notre proposition de repousser ces élections à plus tard », a-t-il affirmé, sans indiquer de nouvelle date. Selon lui, les préalables à l’organisation des élections générales comprennent « notamment le recensement biométrique, qui nécessite un financement externe ». La Guinée-Bissau est actuellement dirigée par des autorités de transition installées en mai 2012, à la suite d’un coup d’Etat militaire qui a renversé l’exécutif le 12 avril 2012. Ils avaient promis d’organiser des élections générales en 2013. En décembre, la Commission nationale des élections (CNE) avait estimé que 30 millions d’euros, une révision du code électoral et un recensement biométrique seraient nécessaires pour l’organisation d’élections générales (présidentielle et législatives) crédibles. En raison du coup d’Etat, la plupart des partenaires de la Guinée-Bissau lui ont suspendu leur aide. (SIA KAMBOU)

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