Grève SNCB: le gouvernement est censé garantir la continuité du service public

(Belga) Le président du MR Charles Michel a exigé mercredi, alors que le front commun syndical mène une action de grève de 24 heures sur l’ensemble du rail belge, « l’application du service minimum prévu dans l’accord de gouvernement ».

Cette question du service minimum rebondit à chaque arrêt de travail important paralysant tout ou partie des transports en commun. Certains, et singulièrement les libéraux, exigent l’application d’un service minimum légal que d’autres, privilégiant la concertation, jugent inapplicable. Des propositions de loi ont été déposées. Le patronat est demandeur du service minimum. Les syndicats sont d’avis qu’il remettrait en cause le droit de grève. Un service minimum existe dans le milieu hospitalier, à la police, chez les pompiers. Dans les prisons, les gardiens sont remplacés par les forces de l’ordre en cas d’arrêt de travail. Comme ce fut le cas lors de la mise en place de gouvernements précédents, les partenaires de la majorité fédérale ont abordé la question dans le chapitre SNCB lors de la rédaction de l’accord de gouvernement. Le texte ne prévoit cependant pas « l’application du service minimum » dans les chemins de fer. Les six partis ont prévu que « par le biais du contrat de gestion, le gouvernement veillera à la garantie de continuité du service public », l’équipe Di Rupo soulignant qu’elle « privilégiera la concertation et le dialogue social constructif ». Enfin, toujours selon l’accord, le gouvernement « demandera au comité de pilotage de la SNCB, une évaluation des protocoles existants entre les autorités et les syndicats ». Et « en cas d’évaluation négative, le gouvernement envisagera des mesures renforcées pour assurer la continuité du service public dans le respect des impératifs de sécurité ». (DIRK WAEM)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire