Grève corps de sécurité – La nécessité de l’action n’est pas partagée par l’ensemble des membres

(Belga) Des dizaines d’agents du corps de sécurité du palais de justice de Bruxelles étaient en grève jeudi et vendredi. Trente-sept de ces agents avaient décidé de ne pas assumer leurs fonctions, jeudi, sur cinquante-deux effectifs. Mais, la nécessité de cette grève n’est pas partagée par l’ensemble des membres du corps de sécurité.

Des dizaines d’agents de sécurité du palais de justice de Bruxelles, ont dénoncé, jeudi et vendredi, des exclusions abusives de plusieurs d’entre eux; cinq en moins d’un mois sans motifs sérieux, selon eux. Les agents, dépendant du ministère de la justice, se plaignent du climat malsain que font régner leurs supérieurs, deux commissaires de police. En cause, notamment le port de gilets pare-balles. Les grévistes déplorent que les commissaires décident de l’obligation du port de ces gilets pour certains et pas pour d’autres. « Ce n’est pas tout à fait vrai », a-t-on pu entendre vendredi d’un agent non-gréviste. « Plusieurs agents avaient réclamé auprès de la direction des gilets pare-balles. Puis lorsqu’on en a eu, ils ne les ont pas portés. Les commissaires leur ont dit de les mettre et ils ont tout simplement refusé », a-t-il témoigné. Selon cet agent, les motifs de la grève révélés dans la presse vendredi n’en sont pas. Quant aux exclusions de certains agents durant le mois précédent, notre interlocuteur nous affirme notamment que l’un d’eux avait fait preuve de violence envers un collègue. Son écartement était donc justifié, selon lui. (PVO)

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