Front de sensibilisation de la FEF aux portes du test d’entrée en médecine à Bruxelles

(Belga) Une vingtaine de représentants de la Fédération des étudiants francophones (FEF) ont mené une action de sensibilisation, mercredi, auprès des étudiants de l’ULB et de l’UCL venus passer le nouveau test d’entrée en médecine, instauré par Jean-Claude Marcourt, ministre de l’Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Dès 07h45, la FEF a distribué de faux certificats d’enseignement secondaire supérieur sur le campus du Solbosch aux 236 inscrits, pour souligner que l’accès aux études n’était jusqu’alors pas conditionné à une évaluation. A 11h30, la FEF est allée à la rencontre des 153 inscrits du campus Alma. Au total, avec les Universités de Liège, de Mons et de Namur, 1.065 étudiants se sont inscrits à ce premier test, pour 30 euros. Le test comprend deux parties sous forme de choix multiples (QCM) en physique, français, chimie, mathématiques, anglais et biologie. Selon le président de la FEF, David Méndez Yépez, beaucoup ne comprenaient pas la finalité. « La Belgique est le chef de file européen des inégalités dans le secondaire. Ce test est un dispositif de dissuasion pour les plus faibles qui aura pour effet de diminuer les inscriptions. La Belgique souffre d’une pénurie de médecins. Nos mandataires politiques n’ont pas encore eu le courage de lever les limites d’accès à la profession. Cela diminuerait les privilèges de la corporation restreinte de médecins, mais améliorerait la qualité des soins. » La refonte des études de médecine de 7 à 6 ans a augmenté à 80% le taux d’échec en première année. (Belga)

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