France: pas d’argent « public » versé pour la libération des otages du Niger

(Belga) Le ministre français des Affaires étrangères a indiqué mercredi qu’aucun « argent public » n’avait été versé pour obtenir la libération des quatre otages du Niger sans se prononcer toutefois sur des versements d’argent d’un groupe privé.

« Pour ce qui dépend de l’Etat français, il n’y a pas d’argent versé », a déclaré M. Fabius sur le plateau de la chaîne de télévision TF1. Interrogé sur une rançon payée par de l’argent « privé », il a répondu: « pas d’argent public versé ». Daniel Larribe, 62 ans, Thierry Dol, 32 ans, Pierre Legrand, 28 ans, et Marc Féret, 46 ans, ont été accueillis mercredi à Paris par leurs familles et le président François Hollande. Les quatre anciens otages, salariés des sociétés Areva et Satom, filiale de Vinci, ont été libérés mardi au Mali après plus de trois ans dans le désert sahélien. Avant même que leur avion touche le sol français, la question d’une rançon payée par la France s’est posée. Selon une source proche des négociateurs nigériens, entre 20 et 25 millions d’euros auraient été versés pour la libération des otages. Les autorités françaises démentent fermement tout paiement de rançon. Les circonstances précises de la libération des quatre Français ne sont pas connues. Ils avaient été enlevés sur un site minier du géant nucléaire français Areva à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)avait revendiqué leur enlèvement. Détenus ensemble puis séparément, selon plusieurs sources sécuritaires, ils avaient été regroupés ces derniers jours dans l’extrême nord du Mali. (Belga)

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