France: Marine Le Pen veut faire le ménage au sein du FN avant les européennes

(Belga) La présidente du parti français Front national, Marine Le Pen, a sommé mercredi les deux autres députés européens de sa formation, dont son père Jean-Marie, de renoncer, comme c’est le cas actuellement, à des alliances avec des partis ultranationalistes comme le Jobbik hongrois.

« Nous caressons l’espoir de constituer un groupe parlementaire » dans le prochain Parlement européen, a affirmé Mme Le Pen au cours d’une conférence de presse à Strasbourg. Mais pas question de s’allier avec des partis « extrémistes » comme le Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) ou le mouvement néonazi grec Aube dorée, a-t-elle averti. Bien que siégeant parmi les non-inscrits, les trois eurodéputés du FN sont membres de partis pan-européens rivaux. Mme Le Pen est affiliée à l’Alliance européenne pour la liberté (EAF), qui rassemble notamment le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien, le Vlaams Belang belge et les Démocrates suédois. Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch sont membres de l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), qui rassemble des partis radicaux comme le Jobbik, le BNP britannique et le Parti national démocratique bulgare. M. Gollnisch est président de l’AEMN. « La situation au FN est un peu schizophrénique », a reconnu Mme Le Pen. Engagée dans un combat de « dédiabolisation » de son parti, réfutant l’étiquette « extrême droite » et rejetant les accusations « d’islamophobie », elle cherche à nouer des alliances avec des partis populistes et d’extrême droite jugés « crédibles », notamment le Parti pour la liberté (PVV) néerlandais. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire