Formation fédérale – Daems et De Croo réaffirment le mantra libéral: « partout ou nulle part »

(Belga) Après le président de la Chambre Patrick Dewael le week-end dernier, deux autres personnalités de l’Open Vld, le président du Sénat Rik Daems et le vice-président du parlement flamand Herman De Croo, ont réaffirmé jeudi sur les radios francophones la volonté des libéraux flamands de ne participer à un gouvernement fédéral qu’à condition de monter aussi au gouvernement flamand.

Alors que la N-VA et le CD&V continuent d’avancer dans la formation du gouvernement flamand, Rik Daems a réfuté sur Bel-RTL l’interprétation selon laquelle son parti bloquerait la situation au fédéral. Ceux qui négocient un gouvernement (en Flandre, ndlr) sans les libéraux en sachant que ces derniers exigent d’être présents à tous les niveaux constituent eux-mêmes « un élément de blocage », a-t-il estimé, assurant que la présidente de l’Open Vld Gwendoline Rutten « ne changera pas d’avis ». « Nous sommes très logiques: la sixième réforme de l’État s’imbrique tellement entre Régions, Communautés et fédéral qu’avoir un pied dans l’opposition d’un côté et dans la majorité de l’autre est ingérable », a renchéri Herman De Croo sur La Première (RTBF). Ouvrir la porte aux libéraux au gouvernement flamand ? « Il y a des précédents », a-t-il noté. C’est un autre libéral, le président du MR Charles Michel, qui a actuellement la main dans les négociations fédérales en tant qu’informateur royal. Son parti est lui aussi exclu des négociations pour la formation des gouvernements régionaux et communautaire au sud du pays. M. Michel doit remettre un rapport au Roi lundi prochain. Le silence qui entoure sa mission actuellement « est un signe de confiance entre les gens autour de la table », a estimé Rik Daems. « Que ce soit un signe d’avancement ou pas, il faut attendre lundi » pour le savoir, a-t-il ajouté. (Belga)

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