Ford Genk: la piste du constructeur chinois encore peu concrète

(Belga) L’annonce de l’investissement d’un constructeur de bus chinois dans l’usine de Ford Genk est accueillie avec réserve. L’usine pourrait être choisie comme site d’assemblage, si le fabricant chinois BYD parvient à trouver un marché pour vendre ses bus électriques en Europe.

BYD chercherait actuellement à conclure des joint-ventures avec les constructeurs d’autobus locaux. La société d’investissements LRM, qui séjourne régulièrement en Chine pour attirer des investisseurs étrangers dans le Limbourg, n’est pas au courant de cet investissement potentiel. « Nous ne savons rien, mais nous sommes naturellement disposés à en parler », a réagi le porte-parole Jeffrey Alenus. Le constructeur de bus Van Hool à Koningshooikt, dans la province d’Anvers, est également cité comme partenaire potentiel du constructeur chinois pour développer sa production en Belgique. « Nous n’avons encore eu aucun contact avec ces personnes », a cependant indiqué le porte-parole Dirk Snauwaert. « Nous avons beaucoup d’expérience dans la construction de bus électriques. Et il serait impoli de ne pas écouter si une question nous était posée. » Les syndicats de Ford Genk ignorent également les détails du dossier. « C’est la première fois que nous en entendons parler », a déclaré Gert Steegmans du syndicat libéral ACLVB. « La direction européenne de Ford a indiqué que deux investisseurs potentiels s’étaient informés sur le site, mais la direction locale n’a pas pu le confirmer. Nous en saurons davantage le 12 décembre, au plus tôt. » (VIM)

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