Fonctionnement simplifié et professionnalisation accrue pour les écoles de devoirs

(Belga) La commission de l’Enfance du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé lundi à l’unanimité un projet de décret simplifiant et professionnalisant davantage les écoles de devoirs, reconnues depuis 2004.

Ce projet du ministre Jean-Marc Nollet (Ecolo) poursuit l’objectif d’une plus grande professionnalisation des équipes d’animateurs et de coordinateurs, en facilitant notamment les formations qualifiantes et continuées. Il recentre les missions des écoles de devoirs en ne leur confiant plus de mission de remédiation, mais bien le soutien aux apprentissages, à la scolarité et l’aide aux devoirs. Il s’agit là de ne pas empiéter sur les missions de l’enseignement. Afin d’assurer l’accessibilité à tous, le critère de subventionnement prévoyant un montant maximum pour la participation financière des parents devient un critère de reconnaissance. La spécificité des communes rurales sera davantage prise en compte: les écoles de devoirs situées dans des villages, parfois moins faciles d’accès, pourront désormais bénéficier d’une dérogation leur permettant d’accueillir 8 enfants au lieu de 10. Enfin, le projet prévoit une possibilité de recours contre un refus de subventionnement, tant pour les écoles de devoirs que pour la Fédération communautaire et les coordinations régionales. Le nouveau décret, qui doit encore passer en plénière, entrera en application le 1er septembre prochain. Chaque semaine, quelque 16.000 enfants sont accueillis durant leur temps libre dans l’une des 346 écoles de devoirs que compte la Fédération. Leur budget de fonctionnement avait été augmenté de 10% en 2010 et porte sur 1,27 million d’euros. Un montant encore jugé insuffisant par la Fédération francophone des écoles de devoirs (FFEDD), qui réclame un refinancement. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire