Fernand Koekelberg devient conseiller du comité de direction de la police fédérale

(Belga) Le commissaire divisionnaire Fernand Koekelberg, blanchi jeudi par la chambre des mises en accusation de Liège après avoir fait l’objet d’accusations de viol par son ancienne compagne, devient dès ce lundi conseiller stratégique et juridique du comité de direction de la police fédérale, a annoncé celle-ci lundi. Cette décision a été prise à la suite d’un entretien avec l’intéressé et la commissaire générale, Catherine De Bolle.

Fernand Koekelberg sera chargé notamment de « la préparation de la collaboration à mettre en place avec les Régions dans le cadre du transfert de compétences », explique la police fédérale. La réintégration dès ce lundi de Fernand Koekelberg au sein de la police fédérale avait déjà été annoncée par la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, après le non-lieu prononcé par la chambre des mises. La fonction attribuée à M. Koekelberg n’était pas encore connue. « La procédure de suspension en cours était liée à la procédure judiciaire qui vient de se clôturer sur le fond par un arrêt de la chambre des mises en accusation de Liège qui a prononcé un non-lieu, confirmant la position déjà prise par la chambre du conseil de Namur. Il n’y a dès lors plus de raisons de maintenir la procédure de suspension en cours », avait alors expliqué Mme Milquet. La chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Liège a prononcé jeudi un non-lieu à la suite d’accusations de viol dont faisait l’objet M. Koekelberg. « Fernand Koekelberg est ainsi totalement blanchi. Il se réjouit de cette décision qui rétablit pleinement son honneur mais qui n’efface en rien le dommage irréparable causé par près de trois ans de souffrance, d’humiliation et d’inactivité forcée », avait souligné son avocat, Marc Uyttendaele. (Belga)

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