Félix Tshisekedi réclame le départ du président congolais Joseph Kabila

(Belga) Le principal parti d’opposition congolais, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), a une nouvelle fois exigé vendredi le départ du président Joseph Kabila, qualifié d' »imposteur » après sa réélection contestée lors de la présidentielle de novembre 2011, et réclamé une forme de « dialogue » national pour résoudre la crise de légitimité en République démocratique du Congo (RDC).

« L’imposture s’est imposée à nous par la force des canons », a affirmé Félix Tshisekedi, le fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi et président de l’UDPS, lors d’une conférence de presse à Bruxelles à l’issue d’un séjour de deux mois à Kinshasa. « Le président Kabila n’a pas de légitimité, il n’est pas à sa place, il n’a pas gagné les élections de 2011 », a martelé Felix Tshisekedi, qui semble en bonne voie pour succéder à son père, âgé de 81 ans. Ce dernier, tout comme l’ensemble de l’UDPS, continue à rejeter les résultats des élections de 2011, en dénonçant de multiples irrégularités relevées lors des scrutins présidentiel et législatifs – également constatées par nombre d’observateurs nationaux et étrangers et par l’Eglise catholique congolaise – et se considère comme le chef de l’Etat élu. Felix Tshisekedi a également critiqué vendredi le projet de révision constitutionnelle que vient d’annoncer le gouvernement de Kinshasa en vue de l’organisation des prochaines échéances électorales – des scrutins locaux en 2015 et une présidentielle en principe en 2016 à l’issue du second mandat de M. Kabila – et réclamé un calendrier électoral plus consensuel que celui publié par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). (Belga)

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