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Facebook ou la nouvelle déprime

Selon une étude américaine, regarder les photos de ses amis heureux et souriants sur le réseau social sape le moral de la plupart des utilisateurs. Espionner ses amis donne-t-il le blues?

Une bonne soirée entre amis, de superbes vacances au soleil… Et au retour, des dizaines de photos postées sur Facebook. Parmi les 800 millions d’abonnés au réseau social, qui n’a jamais ressenti cette étrange jalousie de ne pas avoir été invité? Selon une étude menée par l’Université de l’Utah et relayée par ABC News, cette frustration pourrait même en déprimer plus d’un.

Le sociologue Hui-Tzu Grace Chou à l’origine de cette recherche a posé deux questions à 425 étudiants: « mes amis ont-ils une meilleure vie que moi? » et « la vie est-elle juste? ». Le constat est sans appel: plus on passe du temps sur les réseaux sociaux, plus on pense que ses proches ont une vie meilleure, et que la vie est injuste. Le nombre d’amis aurait aussi une influence néfaste. A en croire l’étude, il vaudrait mieux avoir peu d’amis qu’on ne connait pas… pour être moins souvent exposé au bonheur des foules anonymes.

Mais comment sortir de ce cercle vicieux? La réponse est on ne peut plus simple, selon l’étude. Il suffit de privilégier sa vie sociale, plutôt que de passer des heures à fouiller les moindres recoins de Facebook. Arrêter le « stalk », ou la traque de ses amis, pour les voir « en vrai » serait donc le secret du bonheur?

Léonore Guillaume, L’Express.fr

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