Espionnage américain – La Belgique s’associera à la démarche franco-allemande

(Belga) La Belgique s’associera à la démarche franco-allemande visant à aplanir les différends avec les Etats-Unis après les révélations sur leurs pratiques d’espionnage massif. Le Premier ministre Elio Di Rupo l’a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi après une réunion du Conseil européen.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 ont longuement évoqué le dossier jeudi soir, au lendemain de l’annonce par le gouvernement allemand que le téléphone de la chancelière Angela Merkel avait été placé sur écoute. La presse a également dévoilé, à patrir des informations d’Edward Snowden, l’espionnage massif des télécommunications en France. Selon M. Di Rupo, les dirigeants partagent l’avis que « des telles pratiques à l’égard d’un pays ami sont inacceptables », même si « tout ceux qui se sont exprimés ont rappelé que les services secrets étaient vitaux pour combattre le terrorisme ». Selon lui, des « drames ont pu être évités grâce à des actions préventives » basées sur les renseignements collectés. La Belgique s’associera à la démarche franco-allemande vis-à-vis des Etats-Unis, qui visera à « établir un « échange d’information et une fluidité » entre services de renseignement, et éviter ainsi « l’espionnage mutuel sur la vie privée et l’espionnage économique ». Les dirigeants européens n’ont par contre pas embrayé à l’idée, formulée par le président du Parlement Martin Schulz, de marquer une pause dans la négociation de l’accord commercial transatlantique, a indiqué M. Di Rupo. « Les chefs d’Etat et de gouvernement veulent éviter une sorte de chantage », a-t-il dit. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire