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« Un avenir énergétique durable est possible en Belgique »

Le Vif

Afin de concrétiser la sortie du nucléaire tout en réduisant les émissions de CO2 d’une manière abordable, Greenpeace, WWF et Bond Beter Leefmilieu appellent les autorités à un réel engagement dans les énergies renouvelables et dans l’efficacité énergétique. Les organisations basent leurs revendications sur une étude réalisée par le bureau 3E et présentée lundi à Bruxelles.

« La fermeture soudaine et vraisemblablement définitive des centrales nucléaires de Doel 3 et Tihange 2 nous place une fois de plus au pied du mur. Notre extrême dépendance à l’énergie nucléaire peut en effet mettre en péril notre approvisionnement énergétique. En outre, la crise en Ukraine génère une incertitude quant à l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Il s’agit d’un signal clair indiquant la nécessité de nous défaire des combustibles fossiles », soulignent les trois associations.

Ces dernières appellent les autorités politiques à oeuvrer à la mise en place d’un accord énergétique national s’intégrant à l’objectif européen d’une réduction de 55 % des émissions de CO2 de la Belgique d’ici 2030.

Selon les organisations, les nouveaux décideurs politiques doivent dès lors tout mettre en oeuvre pour favoriser la poursuite de la croissance de l’énergie renouvelable. Cette décision nécessite un investissement dans de nouvelles installations mais ne représente pas un surcoût sur le long terme puisqu' »en 2017, l’énergie éolienne terrestre sera la forme de production d’énergie la plus abordable. À partir de 2019, les panneaux solaires seront aussi moins chers que les centrales au gaz ».

Greenpeace, WWF et Beter Bond Leefmilieu insistent également sur l’importance de l’efficacité énergétique pour rendre un avenir énergétique durable possible en Belgique. « Une rénovation en profondeur de notre parc de bâtiments, associée à une réduction de la demande en énergie de l’ordre de 80 %, sera un facteur clé de réussite », insistent-elle. Les trois associations prédisent qu’à court terme, des mesures d’efficacité énergétique appropriées dans les maisons, les bureaux et l’industrie pourraient faire diminuer le pic de demande d’électricité de 1.100 MW.

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