© Reuters. Stringer India. 9 juillet

Téméraire, un indien veut relier l’Inde à l’Angleterre en tuk-tuk électrique (video)

Stagiaire Le Vif

9600 km pour prêcher la bonne parole. Un ingénieur indien se lance dans une expédition de Bangalore à Londres en tuk-tuk électrique et solaire, qu’il a conçu.

Naveen Rabelli, un ingénieur audacieux de 33 ans, se prépare à rouler de Bangalore à Londres en tuk-tuk électrique et solaire. Soit 9600 km de distance à faire en 100 jours.

Engagé, l’Indien prévoit de traverser dix pays eurasiatiques pour promouvoir les bienfaits des modes de transports non polluants et respectueux de l’environnement. « Quelle est la meilleure façon pour voyager ? Le tuk-tuk est une icône indienne et ce véhicule ne pollue pas l’air de toute façon » a déclaré, Naveen Rabelli, à Reuters alors qu’il passait à côté d’un lac à Bangalore (sud de l’Inde).

Depuis qu’il a quitté son emploi chez Reva, une unité du constructeur automobile indien Mahindra & Mahindra Ltd qui fabrique des véhicules électriques, Rabelli a passé deux ans à bricoler son tuk-tuk. Le véhicule à trois roues porte le nom de Tejas, un mot sanskrit qui signifie splendeur ou brillance.

Il est équipé d’un nouveau moteur, d’une batterie et d’une boîte de vitesses et ne ressemble plus tout à fait au pousse-pousse diésel omniprésent sur ??les routes de l’Inde. Il pèse dorénavant le double de son poids habituel. Son toit est entièrement fabriqué à partir de panneaux solaires et les rideaux en tissu protègent les ailes contre le vent.

Les huit heures de charge à la batterie lui offriront une autonomie de 50 miles (environ 80 km), tandis que l’exposition de cinq heures au soleil permettra à Tejas de rouler encore 16 miles (environ 16 km). Soit un nombre incalculable de ravitaillement avant d’arriver à destination.

Rabelli a mis toutes ses économies dans ce projet, l’équivalent de 6000 $. Avant son départ, il a besoin encore d’argent pour renforcer le plancher trébuchant du tuk-tuk et acheter une batterie lithium-ion pour remplacer l’ancienne source d’alimentation plomb-acide.

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Naveen Rabelli compte partir de Bangalore à Bombay, avant une traversée en bateau pour l’Iran. De là, il reprendra son expédition sur le golfe Persique, destination la Turquie avant une nouvelle traversée pour la Bulgarie. Une fois les trois roues en Europe, seul objectif de Rabelli, tracer jusqu’au port français de Calais.

Pour ce long périple, Rabelli sera accompagné par Raoul Kopacka, un Autrichien de 26 ans désireux de tourner un documentaire. Les deux aventuriers ont prévu de dormir sur des matelas à l’arrière du tuk-tuk. Le choix de Raoul s’est fait sur un détail et non des moindres, sa taille. Rabelli avait le souci de pouvoir s’allonger à l’arrière du véhicule.

Réda Bennani (St.)

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