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Pollution de l’air: La concentration en particules fines restera élevée jusqu’à mercredi

La concentration en particules fines restera élevée dans les trois Régions ces mardi et mercredi, à l’instar des jours précédents. « Ce mardi, les concentrations ont quelque peu diminué en raison des averses hivernales, surtout sur l’ouest du pays, mais nous nous attendons à ce que les valeurs remontent », explique le directeur de la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine), Frans Fierens.

Depuis dimanche, la concentration en particules fines (PM10) dépasse, dans les trois Régions, le « seuil d’information » de 50 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m³) à partir duquel la population doit être avertie.

Ce mardi, des pics de pollution ont été enregistrés aux abords de zones industrielles à Anvers et dans le Limbourg.

Les particules fines, des micro-poussières en suspension dans l’air dues à la combustion industrielle et des moteurs automobiles ainsi qu’au chauffage urbain, peuvent pénétrer à l’intérieur des poumons. Elles sont associées à un risque accru de cancers, d’asthme, d’allergies et de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.

Le « seuil d’information » restera en vigueur jusqu’à mercredi. Durant cette phase, il est notamment conseillé d’éviter les déplacements en voiture qui ne sont pas nécessaires, de brûler des combustibles solides (bois ou charbon) et de plafonner la température dans les pièces de vie à 20 degrés. Il est également recommandé aux personnes à risque (âgées, souffrant de problèmes respiratoires, enfants, asthmatiques…) de ne pas réaliser d’exercice physique intense et/ou prolongé.

Selon le ministre wallon de l’Environnement, Carlo di Antonio, « à ce stade, il n’est pas prévu d’enclencher le seuil d’alerte, auquel est associée une série de mesures comme la limitation de la vitesse sur une partie importante des autoroutes et des voies rapides ». Ce seuil est atteint lorsque les concentrations en particules fines dépassent 70 µg/m³ en moyenne journalière.

La pollution de l’air, qui nuit à la santé de 85% des habitants des villes en Europe, provoque près de 500.000 décès prématurés sur le continent chaque année, selon l’Agence européenne de l’Environnement.

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