Naufrage en Italie : risque très élevé pour l’environnement
Le naufrage du navire de croisière Costa Concordia comporte « un très haut risque » pour l’environnement de l’île du Giglio et « une intervention est urgente », a déclaré le ministre italien de l’Environnement, Corrado Clini.
« L’objectif est d’éviter que le carburant ne s’écoule du navire: nous travaillons sur cette question », a déclaré le ministre à des journalistes à Rome, après le naufrage qui a fait au moins six morts et une quinzaine de disparus. « Le risque pour l’environnement de l’île du Giglio est très haut. L’intervention est urgente, nous sommes dans l’urgence », a-t-il insisté.
Le Giglio, situé dans un archipel de sept îles, dont Elbe, et située dans une superbe zone naturelle toscane, qui attire de nombreux touristes l’été. « Tout dépendra des courants: (cela peut menacer) certainement l’île, peut-être l’archipel dans son ensemble, peut-être la côte. Cela est conditionné par l’évolution de la mer », a-t-il observé.
« Le navire a des réservoirs pleins de carburant, c’est un gazole dense, lourd, qui pourrait se sédimenter dans les fonds, ce serait un désastre », avait affirmé auparavant le ministre dans une interview à La Stampa.
Imaginant le pire, le ministre avait expliqué que le carburant pourrait « se disperser en mer, contaminant une côte exceptionnelle avec les effets, connus en pareil cas, sur la faune marine et les oiseaux ».
Le navire de croisière a dans ses réservoirs de carburant 2.390 tonnes de gazole. Aucune fuite n’a été détectée.
Le Vif.be, avec Belga
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