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Les singes souffrent aussi de la crise de la quarantaine

D’après une étude écossaise, les grands singes dépriment entre 28 et 35 ans, c’est-à-dire à la moitié de leur vie. Si cette découverte se confirme, cela signifie que la crise de la quarantaine ne serait pas culturelle, mais biologique.

La crise de la quarantaine n’épargne personne, pas même les singes! Des chercheurs de l’université d’Édimbourg ont observé que les chimpanzés et les orangs-outangs réagissent à un pic d’insatisfaction entre 28 et 35 ans, période qui correspond au milieu de leur vie.

Pour parvenir à une telle découverte, ils ont étudié le comportement de plus de 500 primates maintenus en captivité dans le monde entier. Ils ont observé que leur satisfaction répondait à une courbe en « U »: ils étaient plus heureux au début et à la fin de leur vie et connaissaient « un passage à vide » à l’âge adulte.

Si elle se confirme, cette étude,publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, tendrait donc à prouver que la crise de la quarantaine n’est donc pas typiquement humaine. Cela signifierait également que des facteurs biologiques et physiologiques pourraient déclencher ce malaise. Il ne serait donc pas lié, comme on le pensait jusqu’à présent, uniquement à des facteurs culturels et sociologiques.

Par Etienne Koch, L’Express

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