Un paresseux © iStock

Le paresseux n’est pas paresseux (vidéo)

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Affublé d’un nom qui signifie « paresseux » dans un grand nombre de langues, le paresseux jouit d’une réputation déplorable. Selon le quotidien Metro, qui tente de réhabiliter l’image de l’animal, le paresseux ne serait toutefois pas aussi fainéant qu’on le dit.

Le paresseux, dont la vitesse maximale s’élève à six centimètres par seconde, utiliserait en effet sa lenteur caractéristique pour lutter contre ses prédateurs : les aigles harpies, les ocelots et les jaguars. Son pelage verdâtre, qu’il doit aux algues microscopiques dans sa fourrure, lui permet de passer inaperçu. Au lieu de s’enfuir en cas de danger, le paresseux essaie de bouger le moins possible et tâche de se rendre invisible.

Énormément de puissance

Passant le plus clair de son temps suspendu aux arbres, d’où il descend une fois par semaine pour ses besoins, le paresseux dépense énormément de puissance. « Sans effort apparent, les paresseux peuvent rester pendant des heures dans la même position, comme s’ils n’étaient pas soumis aux lois de la pesanteur » explique Rory Wilson, un biologiste de l’université galloise de Swansea University au Metro.

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