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Intrusion dans une centrale en France : le tribunal se déclare incompétent

Le tribunal correctionnel de Troyes, en France, s’est déclaré incompétent, ce mardi, dans le procès des neuf militants qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Il a estimé que la « violation de domicile » ne pouvait être retenue.

Le tribunal correctionnel de Troyes s’est déclaré ce mardi « incompétent », dans le procès de neuf militants de Greenpeace qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) en décembre 2011. Les six femmes et trois hommes, âgés de 22 à 60 ans, avaient comparu devant le tribunal de Troyes le 20 janvier pour « violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion ».

Le procureur avait requis des peines de 4 à 6 mois de prison avec sursis assorties d’amendes de 1000 à 1500 euros pour chacun des prévenus.

Mauvais chef d’accusation

Dans ses attendus, le tribunal de Troyes a estimé que ce qualificatif de violation de domicile ne pouvait être retenu contre les militants et a invité les pouvoirs publics à invoquer plutôt le chef d’accusation d' »introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale » pour ces affaires.

Le 5 décembre 2011 à l’aube, les militants avaient découpé les trois grillages de l’enceinte de la centrale de Nogent-sur-Seine, avant de grimper sur le dôme d’un des deux réacteurs pour tenter d’y peindre le symbole « danger » et dénoncer les failles de la sécurité des installations nucléaires. Ils avaient été interpellés en fin de matinée, certains sur le dôme, d’autres enchaînés sur des échelles d’accès, les derniers cachés dans un buisson.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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