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En Wallonie, un « réseau loup » dort d’un oeil

Le Vif

Des éleveurs européens s’inquiètent de la réapparition du loup aux abords de leurs cheptels. Selon l’association flamande Landschap, pour qui l’animal entamerait une  » recolonisation du continent « , un loup sauvage a été aperçu, le 2 janvier, près de Beringen, en Flandre.

L’ « Alliance européenne pour la conservation du loup » a déposé auprès de la Commission européenne un manifeste visant à mettre fin à l’ « image négative et effrayante du loup » et à relativiser leurs ravages dans les troupeaux. Ils pointent plutôt la responsabilité des chiens sauvages et prônent le déploiement de clôtures électriques, la présence de chiens de garde ou de bergers.

Selon le député wallon Pierre-Paul Puget (Ind.), il semblerait que le retour du loup dans notre pays ne soit qu’une question de temps mais, pour le ministre wallon de la Forêt, René Collin (CDH), « il est sans doute un peu tôt pour se prononcer sur une stratégie de prévention, la présence du loup chez nous n’étant pas encore avérée », affirmait-il… le 8 janvier devant le parlement.

La Wallonie a toutefois mis en place un « réseau loup » chargé d’épier sa présence et de communiquer « rapidement » sur d’éventuelles attaques. La prévention ? « Nous devons encore réfléchir, conclut M. Collin, à la manière la plus efficace de transmettre les techniques au plus grand nombre d’élevages à risques, ceux de moutons et de chèvres situés dans les zones les plus reculées et forestières. » M.L.

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