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Durban : « Un accord est encore possible » selon Evelyne Huytebroeck

Le texte dont discutent actuellement les négociateurs présents au sommet de Durban sur le climat est « intéressant » mais « pas idéal », a déclaré la ministre bruxelloise de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck. Selon cette dernière, « un accord est encore possible ».

Le texte prévoit notamment que les engagements de Kyoto – le seul accord climatique contraignant jusqu’à présent – soient prolongés de 5 ans, jusqu’à la fin de 2017. Il évoque également la possibilité d’un nouvel accord sur le climat servant d' »instrument légal » et pouvant dès lors être imposé à tous les Etats.

Selon la ministre bruxelloise Evelyne Huytebroeck, à la tête de la délégation belge en Afrique du Sud, un accord entre les négociateurs peut encore être atteint.

Pourtant, Evelyne Huytebroeck et les autres ministres régionaux ont quitté l’Afrique du Sud ce samedi soir, leur vol ayant été réservé à l’avance et ne pouvant être retardé.

Les négociateurs belges, eux, sont toujours à Durban.

Entamées le 28 novembre, les négociations marathon, largement éclipsées par la crise de l’euro, se poursuivent encore ce samedi soir.

Un clash pourrait sonner le glas du protocole de Kyoto, seul traité juridiquement contraignant sur le climat, dont la première période d’engagement s’achève fin 2012 et qui revêt une forte charge symbolique pour les pays en développement. Son effondrement serait un signal très négatif deux ans après le psychodrame du sommet de Copenhague.

Pour Sunita Narain, qui dirige le Centre for Science and Environment, ONG indienne basé à New Dehli, « cette conférence montre vraiment que la méfiance est à son comble : entre les riches et les pauvres, entre l’UE et les BASIC (groupe des pays émergents qui regroupe le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et la Chine), entre les Africains et l’UE, entre toutes les parties ».

Levif.be, avec Belga

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