Ce vendredi matin à 10 heures, diverses sonneries (sonneries d’écoles ou de téléphone, alarmes, cloches d’églises, …) retentiront aux quatre coins de la Belgique, à l’initiative de plusieurs ONG, pour tirer symboliquement « la sonnette d’alarme climatique. »
« Alors que les négociations seront en cours depuis quatre jours et que la Belgique se couvre de honte en absence d’un accord belge, l’action veut rappeler aux dirigeants politiques que les citoyens sont toujours là et qu’ils ne les laisseront pas quitter les négociations à Paris sans un accord juste et contraignant pour préserver le climat », expliquent dans un communiqué ces ONG, qui disent s’inscrire dans le cadre de l’appel lancé par la Coalition climat et le Climate Express de multiplier les actions décentralisées, en attendant la manifestation pour le climat prévue ce dimanche 6 décembre à Ostende.
Parmi ces ONG et associations, on retrouve FIAN, l’ABSL Coren, le Gracq, la FEF ou encore les Amis de la Terre.
Des actions symboliques sont notamment annoncées à Namur, devant le cabinet du ministre wallon de l’Environnement, sur la Grand’Place de Louvain-la-Neuve ou dans divers endroits de Bruxelles comme le rond-point Schuman.
Alors que les autorités ont interdit nombre de manifestations dans le contexte de menace terroriste, « nous voulions proposer une action alternative créative et grand public qui puisse permettre de montrer la mobilisation des citoyens, dans les différents secteurs de la société », explique Johan Verhoeven, de FIAN Belgium. « Le 4 décembre est une date symbolique: c’est la journée de l’éducation comme vecteur essentiel pour lutter contre le dérèglement climatique », ajoute Johan Verhoeven.
