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Climat : à la recherche d’un accord pour lutter contre le réchauffement climatique

Stagiaire Le Vif

Ce dimanche 8 février ont repris, à Genève, les négociations pour un accord sur le climat, dont le texte final devrait être approuvé lors de la Conférence de Paris, fin 2015.

Depuis le 8 février, les représentants des 195 pays signataires de la Convention de l’ONU sur le changement climatique débroussaillent un document d’une trentaine de pages, fruit d’une précédente discussion sur le climat.

Cette première réunion informelle vise à préparer le terrain en vue d’un accord qui doit être signé en décembre prochain lors de la Conférence de Paris (ou COP21). Les travaux et les discussions de Genève devraient aboutir à un texte de négociation, une sorte de brouillon pour le futur accord, pour le vendredi 13 février. Les divergences sont nombreuses et le but de Genève est de sortir un texte reflétant les points communs entre les 195 pays.

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Limiter la hausse de température mondiale

L’objectif principal de cet accord est connu : limiter la hausse de la température mondiale à +2°C. S’il n’aboutit pas, cela pourrait avoir de grandes conséquences sur les écosystèmes, les sociétés et les économies, indique Le Monde, surtout pour les régions les plus défavorisées. C’est un véritable challenge, parce qu’à la vitesse où se poursuit actuellement le réchauffement de la planète, le risque est d’avoir 4 à 5°C en plus d’ici la fin du siècle si on ne fait rien, notamment pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce qu’il faut, c’est trouver un certain équilibre entre les émissions et leur capacité à être absorbées par la terre.

D’autant que le temps presse : l’année 2014 a été qualifiée d’ « année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre » par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Si l’on en croit l’OMM, ce n’est pas près de s’arrêter.

Un tel défi est-il possible à relever ?

Selon Sébastien Blavier, responsable éducation énergie-climat pour Greenpeace interviewé en novembre 2014 par TV5 Monde, « que ce soit Lima ou Paris, ce sont des arènes de négociations qui sont indispensables, parce qu’elles lancent des signaux à travers la planète. Elles donnent des directions, mais elles ne seront jamais suffisantes. Il faut acter le début de la fin des énergies fossiles, c’est-à-dire qu’à long terme, nous devons aller vers un monde et une transition qui soit juste, mais 100% renouvelable. Ce n’est pas une baguette magique, on ne sauvera pas la planète en 2015, c’est certain. Mais c’est indispensable d’aller vers ces objectifs. »

En vue de Paris 2015, le gouvernement français a d’ailleurs mis en ligne un site qui permet de voir les mises à jour et les avancées des négociations. Quel que soit l’accord trouvé en décembre prochain, ces mesures ne devraient pas entrer en vigueur avant 2020.

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