© Getty Images/iStockphoto

Ces objets du quotidien qui nuisent à l’environnement

Olivia Lepropre
Olivia Lepropre Journaliste au Vif

Les microbilles de plastiques seront bannies des produits cosmétiques et bucco-dentaires d’ici 2020. Mais qu’en est-il des autres produits et objets du quotidien, eux aussi nocifs pour la planète ?

Le secteur des cosmétiques, détergents et produits d’entretien s’est engagé à se passer totalement de microbilles de plastique dans les produits cosmétiques « à rincer » et les produits bucco-dentaires et ce, pour le 31 décembre 2019. Une première européenne.

Les microplastiques sont des particules solides de moins de 5 millimètres composées en tout ou en partie de polymères synthétiques insolubles et non biodégradables en milieu aquatique. La pollution par ces microplastiques constitue une menace pour la biodiversité. En outre, ils peuvent se retrouver dans des organismes aquatiques et, in fine, dans la chaîne alimentaire. Mais les microbilles de plastique ne sont qu’une partie infime du problème environnemental que certains produits du quotidien représentent. En voici cinq exemples parmi ceux cités par le quotidien britannique The Independent.

Le coton-tige. Fléau pour l’environnement, il sera interdit par nos voisins français dès 2020. Il est largement composé de polypropylène et est responsable d’une grande pollution plastique. De plus, il est déconseillé par de nombreux spécialistes de la santé.

Les sachets de thé. Souvent considérés comme recyclables, de nombreux sachets de thé retrouvés dans le commerce ne sont pas biodégradables à 100%. Ils peuvent en effet contenir du plastique, utilisé pour les sceller. Ne représentant pas un problème environnemental majeur et imminent, il est cependant possible d’anticiper ses conséquences en achetant des sachets de thé de marques respectueuses de l’environnement.

Les pailles. Selon la Plastic Pollution Coalition, plus de 500 millions de pailles à usage unique sont utilisées chaque jour aux Etats-Unis. Certaines associations militent pour que les restaurants, bars et autres snacks n’en servent pas automatiquement avec une boisson.

La crème solaire. Nul doute, il faut se préserver des rayons du soleil. Mais des chercheurs ont démontré que les produits chimiques qui composent la crème solaire contribuent au blanchissement des coraux. Selon les scientifiques, pas moins de 6.000 tonnes de crème solaire sont éliminées chaque année par les nageurs à travers le monde, endommageant les récifs déjà menacés.

Les lingettes humides. Elles ne se décomposent pas facilement, même si elles sont « jetables dans les toilettes ». Ils contribuent également, selon The Independent, à la formation des « fatbergs », des gros amas de graisse présents notamment dans les égouts de Londres.

Ce ne sont là que quelques exemples. En 2015 déjà, l’ONG Greenpeace tirait la sonnette d’alarme quant à la longue production d’un objet qui semble anodin et dont l’usage est limité dans le temps : la petite cuillère en plastique.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire