Enseignement: le MR sur le terrain, notamment économique, pour élaborer son programme

(Belga) Le Mouvement réformateur a sorti lundi un « cahier » d’une quarantaine de pages de propositions en matière d’enseignement dont l’amélioration doit être une condition indispensable au redressement économique et social de Bruxelles et de la Wallonie. Le MR entend, de la sorte, favoriser un large débat avec les acteurs de l’enseignement mais également les acteurs économiques et sociaux, qui doit aboutir à l’adoption, lors d’un congrès en octobre prochain, de son programme politique pour la campagne de mai 2014.

Critique vis-à-vis de la majorité, tout au long de la législature, notamment sur les controversés décrets « inscriptions », le Mouvement réformateur dit vouloir démontrer qu’il est avant tout une « force de proposition, de solutions ». L’enseignement est « une question centrale, une question essentielle », a souligné lundi le président du MR Charles Michel. « Elle touche à la capacité d’une société à générer de la prospérité mais également, pour l’individu, à favoriser son épanouissement », a-t-il ajouté. A l’écoute des acteurs économiques en Wallonie et à Bruxelles, le MR n’a pas pour autant l’intention de suivre la voie d’un enseignement différencié selon les entités, voire régionalisé. « Il n’y a chez nous aucun refus du débat sur l’organisation de l’enseignement mais nous ne voulons pas dresser de frontière entre la Wallonie et Bruxelles », a expliqué Charles Michel, précisant d’ailleurs qu’il pouvait exister des spécificités internes à la Wallonie et à Bruxelles. « Les parents ne nous parlent pas d’institutionnel mais de remédiation, de lutte contre l’absentéisme, etc. Nous souhaitons élever la qualité de l’enseignement sans être dans la querelle », a-t-il dit. (MUA)

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