Enseignement: la CGSP et la CSC approuvent l’accord sectoriel « sous conditions »

(Belga) La CGSP et la CSC ont approuvé « sous conditions », mardi, l’accord sectoriel 2013-2014 pour les enseignants. Le SeGEC, Secrétariat général de l’enseignement catholique, a quant à lui marqué son accord avec les seules mesures portant sur l’enseignement obligatoire, tandis que le SLFP et l’Association professionnelle du personnel de l’enseignement libre (APPEL) ont rejeté le texte, a-t-on appris de sources syndicales.

Les différents acteurs du dossier devaient rencontrer, mardi après-midi, les ministres de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, et du Supérieur, Jean-Claude Marcourt. Au terme d’une très brève réunion, la CGSP et la CSC ont donné leur feu vert à l’accord sectoriel, à condition que l’accord précédent, portant sur la période 2011-2012, soit totalement concrétisé par le gouvernement avant la fin de 2013. Les syndicats exigent également que le dialogue social se poursuive sur la taille des classes, la formation initiale et continue des enseignants, l’amélioration de leur entrée en fonction et de leur fin de carrière. « Les ministres se sont engagés sur ces points. Nous avons donc approuvé l’accord sectoriel », a commenté Eugène Ernst (CSC Enseignement). Le SeGEC, lui, n’a approuvé que les mesures liées à l’enseignement obligatoire, estimant que « la concertation avec les pouvoirs organisateurs concernant l’enseignement supérieur n’a pas été menée à son terme ». Par ailleurs, « l’accord du SeGEC pour l’enseignement obligatoire est subordonné à la bonne fin du groupe de travail relatif à l’aide aux directions du fondamental », a précisé le secrétariat. Ce dernier attend en outre du gouvernement « le retour dès 2014 à l’indexation complète des subventions de fonctionnement et à l’application sans restriction des décrets relatifs aux subventions de fonctionnement et aux conseillers en prévention ». Enfin, le syndicat libéral (SLFP) et l’Association professionnelle du personnel de l’enseignement libre (APPEL) ont carrément rejeté le texte. « Nous avons l’impression que le gouvernement nous lanterne depuis le début des négociations et rejette toutes les mesures qui nécessitent de l’investissement alors que les revendications syndicales des années passées ne sont toujours pas finalisées », a justifié Jean-Christophe Wilen (SLFP). « On nous promet une embellie pour après 2015 mais aucun engagement concret n’est pris. Nous en avons assez des promesses; nous exigeons désormais des actes », a-t-il conclu. (THA)

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