Enseignement flamand: Kris Peeters assure aux syndicats qu’ils seront consultés

(Belga) Les principaux ministres du gouvernement flamand ont reçu lundi les syndicats d’enseignants à propos du projet très controversé de réforme de l’enseignement en Flandre. Ceux-ci auront leur mot à dire, a assuré le ministre-président Kris Peeters, mais il revient d’abord au pouvoir politique de prendre une décision.

Le projet, qui repose sur une fusion des trois types d’enseignement (général, technique et professionnel) et sur la détermination par l’élève de son choix d’études à partir de 14 ans, suscite des réactions contrastées non seulement au sein de la coalition CD&V, sp.a, N-VA mais aussi dans les rangs syndicaux. Le syndicat chrétien (COC) a dénié, dans une lettre ouverte, toute adhésion des enseignants à ce plan car celui-ci n’est pas connu. Il a mis en garde le monde politique contre la tentation de faire peser sur l’enseignement tous les défis de la société et a fait remarquer qu’une revalorisation des filières techniques réclamait des réponses bien plus complexes que celle-là. Les syndicats libéral et socialiste ont quant à eux voulu attendre de connaître la décision du gouvernement avant de se prononcer. « Nous ne sommes pas encore rassurés. Nous voulons pouvoir discuter de ces plans avant de devoir chercher une base pour les soutenir », a expliqué le patron du syndicat chrétien, Jos Van der Hoeven. « Il est certainement nécessaire que les enseignants et les syndicats soutiennent la réforme et aident à la mettre en oeuvre, sinon une hypothèque pèsera sur la réforme. Mais, d’abord, une décision doit être prise », a dit pour sa part Kris Peeters. Le ministre de l’Enseignement, Pascal Smet (sp.a), a quant à lui fait remarquer que les syndicats, représentés au sein du Conseil économique et social de Flandre, soutenaient les principes de base de la réforme. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire