Encore peu de contrôles dans le secteur de la surveillance et du gardiennage

(Belga) En raison d’un manque de personnel, le ministère de l’Intérieur n’effectue que très peu de contrôles sur les abus commis dans le secteur de la surveillance et du gardiennage, écrit le quotidien De Tijd jeudi. Selon des chiffres que le journal a pu consulter, il n’y a eu l’an dernier que 249 contrôles, contre 450 un an auparavant.

Bien qu’une loi impose depuis 1990 des règles plus strictes au secteur du gardiennage, les entreprises illégales de surveillance, les agents de gardiennage non-formés, le travail au noir et autres comportements de « cow-boy » n’appartiennent toutefois pas encore au passé. Les contrôleurs se font pourtant attendre en de nombreux endroits. Sur les 249 contrôles effectués l’an passé, 112 seulement ont concerné les videurs devant les dancings et cafés, et 482 procès-verbaux ont été rédigés l’an passé contre 824 en 2009. La ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, ne nie pas le problème et confirme qu’on a désinvesti ces dernières années dans le service chargé des contrôles. Vingt-cinq nouveaux contrôleurs seront encore engagés cette année, au plus tard en octobre prochain. (Belga)

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