Elections14 – Le PTB-GO! fera campagne sur la pauvreté, l’emploi, le climat et la fiscalité

(Belga) Le Parti des Travailleurs de Belgique, associé avec d’autres formations de la gauche radicale sous la bannière PTB-GO! pour le scrutin du 25 mai prochain, a décidé d’axer sa campagne électorale sur les thèmes de la lutte contre la pauvreté, de l’emploi, du climat et de la fiscalité.

Porté par de récents sondages qui le placent au-delà du seuil d’éligibilité dans plusieurs arrondissements du pays, la formation a clairement affiché mercredi, à l’occasion d’une conférence de presse dans un café bruxellois, son volonté de « créer la surprise » au soir des élections, et de décrocher plusieurs députés — les tout premiers de son histoire. « On est très réalistes par rapport aux sondages, mais on sent vraiment sur le terrain une vague de fond du peuple de gauche qui ne se reconnaît plus dans une gauche traditionnelle qui vote pour le traité budgétaire européen ou qui réduit les allocations de chômage… », tacle Raoul Hedebouw, porte-parole du parti et tête de liste à Liège pour le scrutin fédéral. Se présentant comme la « gauche décomplexée », le PTB-GO! s’est choisi « Notre avenir est social » pour slogan, lequel barre une grande photo d’enfants sur fond de ciel bleu, un cliché qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler une précédente affiche électorale des écologistes francophones. Sur base d’un sondage auprès de 41.000 Belges, de rencontres de terrain mais aussi de contacts avec plusieurs organisations de la société civile (syndicats, etc.), le parti d’extraction marxiste a accouché pour le prochain scrutin d’un programme fort de 130 propositions concentrées sur 17 thèmes, dont cinq seront davantage mis en avant d’ici aux élections. « Nous sommes à la croisée des chemins au niveau politique et social », analyse David Pestieau, responsable du service d’études du PTB. « Si nous poursuivons la même route, c’est-à-dire celle proposée par les marchés et qui a pour conséquence de laisser beaucoup de gens sur le bord de la route, nous allons droit dans le mur, avec encore plus d’exclusion et de pauvreté. » « Ce que nous proposons, c’est de prendre la première à gauche et de faire le choix des gens, pas celui des profits, de tourner le dos à une société où tout est régi par la concurrence, où tout peut se vendre et s’acheter. » (Belga)

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