ELECTIONS 2014 – Beke: « Il y a plus de courbes dans la communication de la N-VA qu’à Francorchamps »

(Belga) Le président du CD&V Wouter Beke estime, dans un entretien accordé au Vif/L’Express et à paraître vendredi, que la confiance en son parti augmente parce qu’il a réussi à réaliser son programme politique au gouvernement fédéral. Il critique la N-VA, dont la communication comporte selon lui plus de courbes qu’à Francorchamps, et se félicite du bilan de la coalition fédérale actuelle.

« Quand je suis devenu président de parti, j’avais déclaré de façon imagée que la confiance était partie par conteneurs entiers et que nous devrions la ramener avec des brouettes », rappelle-t-il en préambule. Les nombreux chantiers lancés par les partenaires de la majorité (conclure un accord communautaire, remettre le pays sur les rails budgétaires et accomplir des réformes, notamment des pensions) commencent à livrer des résultats, constate-t-il, même s’il faudra « poursuivre après 2014 le train de réformes que nous avons mis sur les rails ». Wouter Beke appelle notamment à une nouvelle réforme des pensions, à une réforme fiscale « afin de remédier au problème du coût du travail » et à la conclusion d’un pacte de compétitivité. « Pour mener tout cela à bien, nous aurons besoin d’un climat politique stable », note-t-il. Le président du CD&V met l’accent sur le retour de la confiance des entreprises et des consommateurs, qu’il faut stimuler en « osant prendre des risques dans cette société » et en faisant appel, par exemple, à un emprunt populaire ou à des incitant fiscaux. Wouter Beke rejette la « vision négative » qu’a la N-VA de la situation. « Il est facile de dresser une liste des problèmes, mais la vraie question aujourd’hui, c’est de savoir ce que l’on fait », assène-t-il. Pour Wouter Beke, la N-VA « dit beaucoup de choses. Il y a plus de courbes dans la communication de la N-VA que sur le circuit de Francorchamps ». Le CD&V part « d’un confédéralisme positif », souligne-t-il. « Les entités fédérées doivent être le moteur de ce pays et c’est ce que permet la sixième réforme de l’Etat. Elio Di Rupo l’a dit: le centre de gravité s’est déplacé vers les Régions et Communautés. » (Belga)

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