Drame d’Anderlecht – Les funérailles des enfants ravivent les tensions entre les familles

(Belga) Plus de deux cents personnes, parmi lesquelles le bourgmestre d’Anderlecht Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), ont assisté mardi, dès 11h00, aux funérailles de Timothé, 2 ans, Justina, 3 ans, et Bryan, 4 ans, au cimetière d’Anderlecht, situé dans l’avenue du Soldat Britannique. La venue inattendue de leur mère, Fifi Nzuzi, maintenue en détention préventive, a suscité l’émoi des deux familles.

Des cris et des pleurs s’échappaient de la chambre funéraire qui renfermait les trois petits cercueils. La brève apparition de la mère, menottes au poing, lors de la cérémonie religieuse a suscité de vives réactions. Selon ses avocats, elle ne souhaitait pourtant pas se rendre aux funérailles en tant que détenue. « Elle semblait perdue et traumatisée », confie une de ses proches. A la mise en terre de ses trois enfants, Justin Nalo, le papa, s’est effondré de douleur. Une légère altercation avec des membres de sa belle-famille, à la sortie du cimetière, l’ont contraint à quitter précipitamment les lieux. Les dissensions entre les deux familles congolaises étaient palpables. Celle de la mère clame son innocence tandis que des proches du père la juge responsable de la mort des enfants. Les corps des trois victimes avaient été découverts dans une habitation de la rue de la Laiterie, mardi dernier, à Anderlecht. Leur mère, Fifi Nzuzi, âgée de 39 ans, a comparu lundi après-midi devant la chambre du conseil de Bruxelles, qui a rejeté sa demande de libération. (COR 940)

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