Dossier Courtois : Le doute n’est plus permis, le silence de l’équipe Picqué la rend complice, dit Gosuin

(Belga) L’avis de l’inspection des Finances (IF) concernant l’utilisation des subsides octroyés par le Gouvernement à Irisport, l’asbl d’Alain Courtois crée pour organiser une journée sportive à Bruxelles, lève le doute: les subsides indûment perçus doivent être remboursés, et le courtoisTopic :conflit d’intérêt est « au coeur du système Courtois », a affirmé vendredi le chef de file des FDF au parlement bruxellois Didier Gosuin. Pour le chef du groupe FDF, « le silence et l’inaction du Gouvernement Picqué commence à rendre celui-ci complice ».

Selon Le Soir et Sudpresse, l’inspection des finances accable le sénateur dans un avis rendu le 7 août dernier transmis au ministre bruxellois des Finances Guy Vanhengel, et dont les autres membres du gouvernement Picqué n’ont jusqu’ici pas eu connaissance. Chargé de rédiger un rapport sur le « dossier Courtois », l’inspecteur général y souligne qu’il « a été démontré à suffisance » que l’ASBL Irisport était soumise à la loi sur les marchés publics et que cela avait été spécifié dans la convention octroyant les subsides. L’inspection des finances précise que les subsides doivent être immédiatement remboursés. « Octroyer 100.000€ à des sociétés gérées par les dirigeants de l’asbl en violation de la loi sur les marchés publics, relève de la fraude et de l’enrichissement illégal », a commenté Didier Gosuin. Selon lui, cette situation de 2007 s’est très probablement répétée jusqu’en 2011. Par aileurs, Didier Gosuin a affirmé qu’en constatant qu’Alain Courtois, par sa démission d’Irisport en 2012, « était sorti du conflit d’intérêt -pour rappel, c’est l’asbl d’Alain Courtois qui payait les factures d’E2M et de Lielens & Partners, deux sociétés dirigées par le président et le vice-président de l’asbl-, l’avis révèle explicitement que ce conflit d’intérêt a bel et bien existé de 2007 à 2011. C’est scandaleux, choquant et constitue une faute extrêmement grave pour un homme politique ». Le chef de file de l’opposition met enfin la pression sur le gouvernement bruxellois: « Soit l’équipe Picqué traite enfin ce dossier rapidement et exige immédiatement le remboursement des subsides perçus illégalement, soit elle se rend complice du système Courtois », a-t-il enfin dit. (PVO)

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