Dodo La Saumure sera fixé sur son sort le 20 septembre

(Belga) La cour d’appel de Mons a clôturé, vendredi, les débats dans le dossier de Dominique Aldeweireld, dit « Dodo La Saumure », qui comparaissait pour proxénétisme. L’avocat général a défendu la thèse selon laquelle le rapport du Comité P ne prouvait en rien une volonté d’encadrement de la prostitution.

Pour ce qui est du document qui avait été mis en avant par Dominique Aldeweireld, le parquet général estime qu’il s’agit d’un acte posé par un policier qui a agi de manière isolée. Ce document prouvait, selon la défense, qu’il y avait une volonté certaine d’encadrement et de régularisation de la prostitution. Toujours selon la défense, ce document avait pour conséquence que Dominique Aldeweireld n’avait pas l’impression de commettre des faits illégaux. Lors de l’audience de clôture des débats, Dominique Aldeweireld a une nouvelle fois pris la parole. Il a déclaré que si c’était à refaire, il procéderait à nouveau de la sorte. Il a ajouté qu’il attendait sereinement la décision de la cour. Il a précisé qu’il avait confiance en la justice. Pour rappel, l’avocat général a requis une peine proche des dix ans d’emprisonnement alors que les avocats de Dominique Aldeweireld ont demandé l’acquittement. Ce dernier avait été condamné le 21 juin dernier à cinq ans avec sursis par le tribunal correctionnel de Tournai pour exploitation de la prostitution. Béa, la compagne de Dominique Alderweireld, avait, elle, été condamnée à trois ans avec sursis en première instance. Elle a aussi fait appel. L’arrêt sera rendu le 20 septembre. (Belga)

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