Disparition d’un Boeing en Malaisie – La même faille de sécurité existe dans les aéroports belges

(Belga) La base d’Interpol répertoriant la liste des passeports volés dans le monde n’est pas contrôlée systéma­tiquement dans les aéroports belges, la décision revenant au policier des douanes contrôlant les passagers au départ, écrit mardi La Libre Belgique.

« Si vous êtes citoyen européen, on ne contrôle que la validité et l’authenti­cité de votre passeport », explique Tine Hollevoet, porte­-pa­role de la police fédé­rale. « Si vous êtes ner­veux, avez changé la couleur de vos cheveux ou pour une autre raison qui éveille l’at­tention des policiers, alors on scanne votre passeport et on le con­fronte à toutes les bases de données » , dont celle d’Interpol, ajoute-t-elle. Selon la police fédérale, cette méthode de contrôle est « un privilège » ac­cordé par le système Schengen aux ressortissants euro­péens qui voyagent hors de la zone Schengen. Une faille qui pourrait bientôt faire partie du passé: l’aéroport de Zaventem a en effet com­mandé six systèmes ABC (Automa­ted Border Control), qui obligeront les passagers à passer par un sas de sécurité où ils devront scanner leur passeport, les con­frontant à toutes les bases de don­nées policières. Deux passagers du boeing de la compagnie Malaysian Airlines porté disparu depuis samedi avaient embarqué avec des passeports européens volés et répertoriés dans la base de données d’Interpol. (Belga)

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