Disparition d’un Boeing en Malaisie – L’Australie insiste sur la présence de l’épave dans l’océan Indien

(Belga) Le chef de l’agence australienne de sécurité des transports a réaffirmé vendredi la conviction des enquêteurs que l’épave du Boeing de Malaysia Airlines se trouvait bien dans l’océan Indien.

D’après les satellites qui ont suivi l’avion jusqu’à sa disparition définitive le 8 mars avec 239 passagers et membres d’équipage, l’appareil s’est abîmé quelque part sur un arc de cercle allant, vers le Sud, de l’Indonésie au sud de l’océan Indien, vers le Nord, du nord de la Thaïlande au Kazakhstan. Les experts pensent que l’épave sera trouvée le long du segment à proximité duquel les derniers signaux ont été captés, c’est-à-dire dans l’océan Indien, à des centaines de kilomètres des côtes occidentales de l’Australie. Forts de ces analyses, les enquêteurs internationaux réunis au sein du Centre de coordination des recherches basé à Perth (ouest de l’Australie) ont déployé bateaux, avions et sonde sous-marines pour tenter de localiser l’épave. Ces opérations avaient porté leurs fruits puisque des signaux acoustiques dont la fréquence était compatible avec celle des boîtes noires avaient été captés au fond de l’océan début avril. Jusqu’à ce que les enquêteurs annoncent jeudi 29 mai que ces émissions provenaient probablement de bateaux ou des sondes hydrophones. Pour autant, ils continuent de penser que l’avion s’est bien abîmé dans les environs. « C’était le meilleur endroit où chercher », a plaidé le chef de l’agence australienne de sécurité des transports, Martin Dolan, dans un entretien à l’AFP. « Rien ne nous permet d’affirmer que nous cherchons aujourd’hui à la mauvais place. Mais nous allons (re)faire nos analyses pour établir le périmètre de recherche le plus pertinent », a-t-il ajouté. L’arc de cercle défini grâce aux relevés des satellites de la société Inmarsat reste « sûr et certain », selon lui. Les familles des passagers disparus, dont deux tiers de Chinois, accusent les autorités malaisiennes de cacher certaines informations. Martin Dolan a dit comprendre leur frustration tout en rejetant leurs soupçons. « Nous sommes conscients que les gens n’ont pas grande confiance dans l’analyse. Notre confiance est bien plus grande. Mais nous faisons des doubles vérifications pour la confirmer », dit-il. (Belga)

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