Direction de la SNCB: Vande Lanotte veut bien d’un libéral, mais plus de Descheemaecker

(Belga) Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie Johan Vande Lanotte (sp.a) n’est pas opposé à ce que la SNCB soit dirigée par « quelqu’un qui n’a aucun lien avec notre parti, mais à condition que ce soit un candidat compétent avec une vision qui corresponde à la nôtre ».

Cela « peut être un libéral », ajoute-t-il dans une interview au Tijd à paraître samedi, dont des extraits sont déjà publiés vendredi sur le site internet du journal. Quant à Marc Descheemaecker, patron actuel de la SNCB et étiqueté Open-Vld, le vice-Premier socialiste flamand estime que celui-ci est animé d' »une vision qui va à l’encontre de la mienne ». Selon M. Vande Lanotte, M. Descheemaecker ne jurerait que par « l’expansion internationale et le transport de marchandises, alors que j’estime que le transport intérieur de passagers doit être le core-business » de la SNCB. Fin juillet, avant la trêve estivale, le gouvernement Di Rupo n’était pas parvenu à se mettre d’accord sur une série de nominations politiques, dont celle pour la direction de la société ferroviaire belge. Pour M. Vande Lanotte, ce dossier n’est pas une priorité pour le gouvernement. « Je ne vais pas placer ces nominations en haut de l’agenda. Si la Belgique a un mauvais budget, elle pourrait perdre sa notation », insiste le ministre. « Pensez-vous que les agences de notation sont intéressées de savoir si la SNCB a un nouveau directeur, ou que les journaux étrangers en parleront?  » (Belga)

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