Dire qu’un médicament est inefficace sans analyse approfondie est « insuffisant »

(Belga) « La mise sur le marché et la commercialisation des médicaments est très sévèrement réglementée et contrôlée » aussi bien au niveau national qu’européen, rappelle lundi l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), en réponse à une étude de Test-Achats selon laquelle 43% des médicaments n’ont pas démontré leur efficacité totale.

La « qualité, la sécurité et l’efficacité de tous les médicaments » font l’objet d’une évaluation et d’une analyse approfondie avant commercialisation et en tenant compte des normes européennes. « Une analyse de la balance bénéfices-risques » est ensuite réalisée et le médicament est seulement autorisé sur le marché si « cette balance est jugée positive », selon l’AFMPS. Après sa mise sur le marché, un médicament continue de faire l’objet d’un suivi car sa balance bénéfices-risques peut évoluer dans le temps. Après une réévaluation de cette balance, la notice d’un médicament et ses conditions de délivrance peuvent d’ailleurs « être modifiées ». Pour l’agence, « avant de dire si un médicament est inefficace ou dangereux, il faut impérativement se baser sur l’évaluation d’un dossier scientifique complet ». « Dire qu’un médicament est inefficace sans une analyse approfondie de son utilisation est insuffisant. » Enfin, le balance bénéfice-risques d’un même médicament n’est pas identique pour tous les patients, ajoute l’AFMPS, car elle varie notamment en fonction de la pathologie à traiter et des antécédents médicaux. (Belga)

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