Différents scénarios pour un péage urbain à Bruxelles sont sur la table

(Belga) Bruxelles mène la lutte contre l’engorgement de la circulation. La Région se penche actuellement sur l’instauration éventuelle d’un péage urbain pour les voitures. Il ressort des premiers tests effectués qu’un prélèvement de 3 euros par jour ferait diminuer le trafic automobile de 11%, rapporte De Morgen vendredi. Le Soir fait aussi écho de ces projets.

Un consortium mis sur pied avec le bureau de consultance Rapp Trans NL, une autorité mondiale en ce qui concerne le péage urbain, a examiné les effets que pourrait avoir un péage urbain sur la mobilité dans la région-capitale. Le bureau environnemental bruxellois Stratec et le Français Carte Blanche y a travaillé également. Concrètement, les chercheurs ont mis au point trois scénarios, dans lesquels un prélèvement de 3 euros par jour aurait le plus d’efficacité. Il ressort de la simulation que le nombre de kilomètres parcourus en voiture diminuerait de 11%. Une baisse qui serait principalement le fruit des navetteurs flamands. Les autres options – 6 et 12 euros – ont proportionnellement un plus petit effet par euro demandé. Les revenus du péage urbain sont estimés à quelque 450 millions d’euros par an. Comme à Londres, cette somme serait intégralement injectée dans les transports publics. Freekje De Vidts, de l’Unizo, est réticent face aux projets bruxellois. « Il ne me semble pas réaliste qu’un péage urbain n’ait pas d’effet négatif sur les commerçants. » D’ici 2018, Bruxelles veut diminuer la pression automobile sur la ville d’un cinquième. Aujourd’hui, un déplacement sur trois s’effectue encore en voiture. C’est la moitié de la moyenne nationale, mais c’est encore toujours trop, indique Bruno De Lille (Groen), le secrétaire d’Etat bruxellois à la Mobilité. (Belga)

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