Didier Reynders regrette une mauvaise interprétation et l’utilisation qui en est faite

(Belga) Le vice-Premier ministre MR et chef de file bruxellois aux élections fédérales Didier Reynders s’est dit « désolé » si son propos sur les enlèvements d’enfants commis à l’époque où le pays était géré par un gouvernement à participation socialiste a été « mal interprété ». Il visait la gestion du pays, et notamment « la guerre des polices ».

Pendant les dix ans qui ont suivi la coalition Martens-Gol, « sans les libéraux au gouvernement, ce qu’on a connu, ce sont les enlèvements et disparitions d’enfants, les affaires, la dioxine… Il a fallu le retour des libéraux pour remettre de l’ordre », a indiqué mardi Didier Reynders sur La Première (RTBF). « C’était à la fin du débat, j’ai été coupé. Si mes propos ont été mal interprétés, je le regrette », a-t-il commenté ensuite à l’agence Belga, depuis Vienne où il doit participer à une session du Conseil de l’Europe. « Après la guerre des polices, il a fallu, avec Antoine Duquesne, mettre en oeuvre une réforme des polices sans précédent. Après la crise alimentaire, nous avons créé l’AFSCA, c’est cela qu’a permis le retour des libéraux. Je n’ai bien évidemment jamais voulu rendre responsable qui que ce soit des dramatiques événements (les enlèvements d’enfants) qui s’étaient produits précédemment », a précisé le chef de file MR. « Je suis désolé si certains ont pu interpréter mes propos comme une mise en cause », a-t-il répété. Le vice-Premier ministre s’est cependant dit « surpris » par l’ampleur des réactions sur les réseaux sociaux et notamment par une « utilisation » de ses propos « qui n’avait pas lieu d’être ». (Belga)

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