Didier Reynders appelle au respect des droits de l’homme et à la lutte contre l’impunité

(Belga) Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a une nouvelle fois insisté mercredi, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la 25e session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, sur l’importance du respect des droits de l’homme, « plus que jamais nécessaire pour la construction du monde de paix auquel nous aspirons tous. » Il a notamment fait part de sa préoccupation face aux violations des droits de l’homme en Ukraine.

Alors que certains cherchent à les relativiser, les instrumentaliser, voire les ignorer, le respect de ces droits « est une obligation légale, morale et politique », a-t-il déclaré. « Une société à plusieurs vitesses, où un être humain est, par la loi, traité comme inférieur parce qu’il est une femme, ou parce qu’il n’a pas la même couleur de peau, les mêmes croyances ou convictions, ou la même orientation sexuelle que la majorité de la population, n’a pas sa place au XXIe siècle », a-t-il martelé devant l’assemblée. Le ministre a par ailleurs rappelé le rôle joué par les droits de l’homme dans les situations de crise, puisqu’ils permettent notamment « de protéger les plus faibles et d’alléger les souffrances des victimes ». Mais ce respect des droits humains doit aller de pair avec une lutte efficace contre l’impunité: « Il faut pouvoir garantir aux victimes que les coupables des violations des droits de l’homme seront identifiés et jugés ». Une lutte qui prendra tout son sens en Ukraine dans les prochains mois. A cet égard, la Belgique soutient la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante « pour qu’il n’y ait pas d’impunité ». (Belga)

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