Di Rupo: « on ne peut accepter cet espionnage de qui que ce soit »

(Belga) Le Premier ministre Elio Di Rupo a condamné jeudi les pratiques d’espionnage dont sont victimes les Européens, à son arrivée à un sommet européen où cette question sera abordée. « On ne peut accepter cet espionnage de qui que soit », a-t-il dit, sans nommer explicitement les Etats-Unis.

M. Di Rupo a appelé à « prendre des mesures » et à « trouver des collaborations pour que cesse cette attitude ». Il ne s’attend toutefois pas à des décisions concrètes dès le sommet de jeudi. Interrogé sur les affaires d’espionnage qui ont visé Belgacom, M. Di Rupo s’est voulu prudent. « Avant que je m’exprime, je voudrais avoir des certitudes sur qui je peux accuser », a-t-il dit, précisant être en contact avec la Sûreté de l’Etat et le parquet fédéral. Mais « le phénomène d’espionnage existe aussi dans notre pays », a-t-il ajouté. (Belga)

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